Bébé face à un divorce
Il est important d‘en parler. L’enfant ne doit pas être mis face à une situation dont il n’a rien vu venir.
Bien entendu tout ce qui suit est à adapter en fonction de l’âge de votre enfant au moment de la séparation. Cela étant, si les questions ne viennent pas à 6 mois, elles arriveront indubitablement plus tard. L’enfant aura besoin de comprendre pourquoi sa vie est différente de celle des autres enfants.
En parler avec l’enfant
Il est important d‘en parler. L’enfant ne doit pas être mis face à une situation dont il n’a rien vu venir. Il fait parti de cette famille et doit être informé au même titre. Le mieux étant de lui parler ensemble et non de façon séparée. Sans heurt, sans colère, sans animosité l’un envers l’autre, les mots doivent être fluides et clairs pour l’enfant. Plus l’enfant est grand, plus les questions vont pleuvoir. Soyez honnête sans pour autant entrer dans des détails conflictuels.
Le rassurer et lui dire qu’on l’aime
L’enfant aura le réflexe inconscient de se mettre en cause. Il est au milieu et les extrémités s’éloignent l’une de l’autre… donc de lui aussi. Il faut alors le remettre à la place qui est la sienne. Proche des deux. Rassurez-le, dites lui que vous l’aimez et que rien ne change à ce niveau ; vous vous occuperez de lui de la même façon. La séparation se fait entre Maman et Papa et non entre lui et ses deux parents. Faites en sorte que l’environnement soit le plus proche possible de ce qu’il vivait et ce, dans les deux foyers.
Déresponsabilisez l’enfant
L’enfant cherchera à comprendre ce qui est en train de changer et risque de se rendre coupable de cet état de fait. Vous devez alors agir comme d’habitude en changeant un minimum de choses pour que ses repères évoluent sans brusquerie. Rassurez-le régulièrement, mettez des rituels du coucher en place afin de l’accompagner comme d’habitude dans son sommeil. Ne soyez pas stressé le matin et acceptez avec le sourire les départs lors des gardes partagés.
Ouvrir le dialogue
Si l’enfant a des questions, soyez honnêtes. Ne rentrez pas dans les détails mais parlez-en avec votre enfant. Si votre enfant arrête de poser des questions, ne renchérissez pas. Si votre enfant n’en parle jamais, essayez de savoir si cela est dû à de l’indifférence ou bien à un malaise latent. N’hésitez pas à vous faire aider par un professionnel (médecin, pédiatre ou pédopsychiatre).