Bébé et l'altitude
Après avoir pris connaissance des mesures de sécurité pour la protection de Bébé face au soleil, informons nous sur les dangers de l'altitude en montagne.L’objectif est clair. Prendre l’air et en prendre plein les yeux.
Mais attention, les vacances à la montagne ne vous dispensent pas des mêmes mesures de sécurité que les vacances à la plage.
Le soleil est le même partout.
Mais le danger vient surtout du changement d’altitude.
L’altitude, problème assuré
Après avoir pris connaissance des mesures de sécurité pour la protection de Bébé face au soleil ou au froid en hiver, informons nous sur les dangers de l’altitude en montagne.
Altitude maximum
Avant l’âge de 2 ans, un enfant a du mal à supporter une altitude supérieure à 2000 mètres car la quantité d’oxygène contenue dans l’air s’affaiblit. Cela entraîne une diminution de la pression artérielle en oxygène de l’air respiré (hypoxie). Il est même fortement conseillé de ne pas dépasser 1200 mètres d’altitude pour un enfant de moins de 1 an.
Bébé ne doit pas avoir de déficience en globules rouges (anémie) et bien entendu ne pas avoir de problèmes de souffle au cœur.
Vérifiez avec votre pédiatre que Bébé ne souffre pas d’otites, la dépression causée par les changements d’altitude serait douloureuse voir pire pour ses tympans.
Pas de téléphérique avant 3 ans
L’altitude provoque d’autres troubles bien plus douloureux.
Pour la montée en voiture vers le paradis blanc : Les tympans de Bébé avant 1 an sont extrêmement fragiles et les changements d’altitude peuvent lui provoquer des douleurs insupportables (otite du Pic du Midi ou barotraumastismeLe barotraumatisme est dû à une variation rapide d’altitude et de pression (remontée mécanique, voiture) : il se traduit par des otalgies (douleurs de l’oreille) et peut aller jusqu’à la perforation tympanique.).
Pour limiter ses douleurs on donnera à Bébé un biberon ou une tototte à téter et des paliers tous les 500 mètres voir même tous les 200 mètres de dénivelés sont fortement recommandés.
Dans tous las cas, si votre trajet vous oblige à franchir un col à plus de 1500 mètres, veillez à rouler lentement (50 – 60 km/h max.) et ce afin que Bébé prenne l’habitude de cette variation d’altitude et que les troubles soient moins violents. Comme pour l’avion, un biberon activant le phénomène de succion peut aider Bébé à subir les variations de pression tympanique.
De même lorsque vous redescendrez de l’autre coté.
Pour les montées en téléphérique, il n’est pas recommandé d’emmener un enfant avant ses 3 ans pour toutes les raisons mentionnés ci-dessus car la montée en altitude est bien trop rapide.
Climat et température
Veillez à protéger la tête de Bébé contre les rayons du soleil, été comme hiver.
Le climat est relativement sec en altitude, n’hésitez pas donner de l’eau à Bébé en été et mettez des serviettes humides sur les radiateurs (s’ils ne sont pas électriques…) même en hiver afin d’apporter un peu d’humidité à la chambre.
A l’extérieur, surtout en hiver, il faut veillez au confort de Bébé. Pour cela, rien ne vaut quelques petits conseils : Bébé et le froid.
Eté comme hiver, le soleil apporte du réconfort mais l’ombre est glaciale. Veillez à ce que bébé soit toujours dans des conditions optimales pour lui.
C’est marrant de voir qu’on déconseille “fortement” de dépasser les 1200m d’altitude avec un bébé de moins d’un an mais que toute les compagnies aériennes permettent aux bébé de prendre l’avion dés 7 jours de vie. La pression des cabines correspondent à une altitude qui varie entre 1700 et 2000m et je connaît peut de façon de monter aussi rapidement. Chercher l’erreur !
Je suis d’accord. Difficile de se priver d’une partie de sa clientèle. Le santé d’un bébé est souvent bien éloignée de l’intérêt financier.
Mais pas d’interdiction en fait, cela est fortement déconseillé mais pas interdit.
Le choix final reste aux parents…
Tous les conseils semblent estimer que tout le monde vit à 0 mètre d’altitude, or nous vivons déjà à la limite fortement déconseillée… Dans la pratique, faut il systématiquement ajouter les mètres indiqués à l’altitude où nous vivons ? Ces conseils ne concernent ils que les touristes ou y a t il réellement des risques liés à l’altitude y compris pour les gens qui vivent à l’année en montagne ?
Bonjour,
Certes les enfants nés en altitude ont une prédisposition naturelle face aux effets de l’altitude. Cependant ce n’est pas parce qu’un enfant est né aux 2 arcs qu’il pourra démarrer l’ascension du K2. Le risque reste le même et il ne s’agit pas de prendre l’altitude d’habitation et d’ajouter les limites exprimées dans l’article. Les effets peuvent être exponentiels et donc provoquer des lésions rapidement dès lors que l’on franchi les plafonds indiqués.
Il s’agit surtout de ne prendre aucun risque pour la santé de ses enfants. Chercher la limite c’est chercher à affronter le risque. Une fois que le danger est réel, c’est déjà trop tard.