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La justice peut-elle refuser le prénom d'un enfant ?

Pouvons-nous appeler notre enfant comme nous la souhaitons ?
Peut-on se voir refuser le prénom de son enfant par la justice ?

La réponse est oui !

Oui, nous pouvons appeler notre enfant comme nous le souhaitons.
Oui, la justice peut intervenir si le prénom d’usage de l’enfant peut lui porter préjudice.

Le parquet de Lorient vient de refuser à une famille l’utilisation du prénom Ambre pour son enfant considérant un risque de confusion des sexes.
En effet, le Bébé est un garçon.
Même si la mère de l’enfant n’est pas contente de ce refus, qui avait été validé dans un premier temps par le tribunal administratif, il semble difficile de revenir en arrière. Elle a tout de même décidé de se battre pour faire valoir son droit.

Dérivé de l’arabe anbar, le prénom Ambre désigne une pierre précieuse. Il est également considéré comme la version féminine du mot Ambroise, synonyme d’« immortel ». Le prénom Ambre commence à se faire connaître en France à partir des années 50. (source : prenoms.com)

Ce n’est pas la première fois que des parents se voient refuser le prénom de leur enfant. Régulièrement des prénoms font la une des actualités : Nutella, Fraise, Fourchette… certains parents vont même au delà et associent leur nom de famille au délire : En Belgique, il y a quelques années, un couple voulait appeler leur fils Pierre. Cela a été refusé par la justice !??
Leur nom de famille est Tombal… Effectivement Pierre TOMBAL, on comprend mieux le rôle de la justice dans ces cas là.

A lire aussi : Que dit la législation pour les prénoms ?

Le rôle de la justice

Dans le cas des prénoms, le rôle de la justice est assez étendue.
Elle peut donc annuler un prénom et en donner un autre par défaut… si les parents ne se rendent pas à l’audience.
Cela étant, toutes les règles ne sont pas forcément très claires.
On se souvient du débat avec la petite Mégane Renaud portant le même nom qu’un modèle de véhicules Français. Les parents s’étaient portés parti civile pour faire annuler le refus de lui donner ce prénom.
Au final, la Cour a estimé que : “le prénom Mégane ne peut être en lui-même contraire à l’intérêt de l’enfant” indiquant le fait que “jusqu’à son entrée à l’école primaire, seuls les adultes pourront avoir conscience du caractère éventuellement comique de l’association du prénom et du nom”. Le prénom a été validé.

La justice tranche rapidement lorsque le prénom est vraiment très limite.
Un ancien légionnaire avait voulu appeler sa fille Guerre-Civile, la justice a tranché.
Aux Pays-Bas, une famille voulait appelé son enfant Metadon, la justice a tranché.
Des parents souhaitent appeler leur fils Titeuf, là encore la justice a tranché.

A qui pensons-nous lorsque nous choisissons le prénom de notre enfant ?

Choix traditionnel

En général, les parents pensent en premier lieu à la famille. Certaines familles donnent le prénom du grand-père ou même du père de l’enfant, celui-ci ayant le même prénom que son père et son grand-père, etc… Mais cela est de plus en plus rare.
Le choix traditionnel est aussi lié à l’origine des parents. Il peut même arriver que certains prénoms ayant une signification normale dans le pays d’origine des parents ait une signification tout autre en France… L’exemple de parents d’origine Turque ayant appelé leurs enfants Cyanure et Anus en Belgique.
L’exemple n’a pas été trouvé en France. Nous pourrions penser que la justice serait intervenue… A tort ou à raison, là est la question.

Choix classique

Très souvent, les parents vont sur des terrains plus classiques et ressortent de vieux prénoms qui reviennent à la mode : Marie, Louis, Augustin…
Le choix est vaste et, en fonction des modes, le prénom de l’enfant peut ressortir du lot sans trop dénoter. Quelques fois la mode l’emporte aussi et les Louise foisonnent dans les cours d’école !

Choix passion

D’autres vont faire un raccourci rapide vers leur vie quotidienne et vont choisir le prénom de l’héroïne ou du héros de sa série préférée ou de la télé-réalité… Cela va donner des prénoms à consonance Anglo-saxonne comme Dylan, Justin, Kit, Amber (pour une fille bien sûr ;o) !!! ).

Choix raison

Pour certains parents, le choix du prénom est important et il doit être fait en conscience. Conscience de la définition du prénom, son origine, ses possibles dérives (à l’école surtout) et son sens commun. Le prénom sera alors choisi avec réflexion.
Il existe pléthore de sites Internet vous permettant de choisir des prénoms tendances, old fashion en connaissant son origine et sa popularité.

Choix par défaut

Et il y a le choix par défaut… Papa et Maman n’arrive pas à un compromis et le prénom du futur Bébé est source de conflit… Très souvent, dans ces cas là, les parents vont choisir un prénom composé pour tenter de satisfaire les deux parties. Et c’est que l’on retrouve les Marie-Amélie, Jean-Hugues ou encore Pierre-Antoine.
Dans ce cas, il peut aussi s’agir de l’agrégation des prénoms des grands parents et très souvent les parents se voient le prénom “imposé” par l’histoire… de la famille.

Choix par facilité

“On est pas là pour se prendre la tête ? Kevin c’est sympa. Ou alors comment ils ont appelé leur fils, les voisins ?”

Et là, paf, c’est le drame… Dans les années 70, le prénom Nathalie envahissait toutes les cours de récré….
Dans les années 80, c’était Nicolas, Elodie, Guillaume.
Dans les années 90, Thomas, Camille (garçon ou fille d’ailleurs !!), Emma, Manon.
Dans les années 2000, Lucas, Léa, Hugo.
Dans les années 2010, Louise, Jade, Gabriel, Léo…

Bien choisir le prénom de son enfant

Lorsque l’on choisit le prénom de son enfant, c’est avant tout à lui qu’il faut penser.
Comment sera sa vie avec prénom un peu trop “borderline”. Imaginez-vous avec un prénom comme Vagina (et oui cela a déjà été refusé) ou encore Lucifer…
Rien que Fraise peut amener votre enfant à subir des quolibets dans les cours d’école. Et cela peut être mal vécu.
“Ramène ta fraise” par exemple. Et là, je reste dans le gentillet…

A partir de là, il est important de bien choisir le prénom de son enfant.

 

 

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Peut-on se voir refuser le prénom de son enfant par la justice ?
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