L'obésité chez les enfants à risques
Certaines familles sont plus "à risques" de surpoids que d'autres. Des facteurs génétiques associés à des habitudes alimentaires peuvent favoriser cet excès pondéral.Le nourrisson est un être en pleine croissance. A cet âge de la vie, les dépenses énergétiques sont relativement faibles en regard des apports. Le nourrisson “bouge peu”. Jusqu’à l’âge d’environ 1 an, il grossit plus qu’il ne grandit, puis la tendance s’inverse, l’enfant commence à se dépenser, la silhouette s’affine.
Comment agir ?
Peut-on agir dès cet âge pour éviter ou diminuer les risques de surpoids dans l’enfance ou l’adolescence ?
Certaines familles sont plus “à risques” de surpoids que d’autres. Des facteurs génétiques associés à des habitudes alimentaires peuvent favoriser cet excès pondéral. L’obésité connaît une progression mondiale, véritable fléau aux USA, dans toutes les classes d’âge. En France le problème semble être l’augmentation de la prévalence de l’obésité chez l’enfant. Plusieurs axes sont en cours de développement pour comprendre et agir sur cette tendance.
Apports alimentaires
Les repas, la croissance, la prise de poids d’un nourrisson sont des notions qui sont souvent “au premier plan” chez le petit enfant. La visite chez le pédiatre est souvent trop axée sur cet aspect poids/repas. Se rappeler néanmoins qu’un nourrisson qui pleure ne réclame pas toujours un repas. Le besoin de succion existe, en dehors de tout besoin de nourriture.
Essayer de ne pas répondre aux pleurs par un apport alimentaire supplémentaire, ce qui risquerait d’associer dans la tête de l’enfant “besoin d’être rassuré” à “prise alimentaire” et de fait, modifier ses futurs schémas alimentaires. Ne pas s’inquiéter si l’enfant ne finit pas un biberon, si la moyenne des prises alimentaires est correcte, l’appétit d’un nourrisson peut varier d’un biberon à l’autre, d’un jour à l’autre.
S’alimenter, une chose normal
De même ne pas “féliciter” un enfant qui finit son biberon, son assiette de purée. S’alimenter est et doit rester dans la tête d’un enfant une chose “normale” qu’il accomplit pour lui et non pour contenter ses parents. L’excès d’apports protéiques lors des premiers mois de la vie serait associé au développement d’une obésité plus fréquente.
La composition des laits infantiles varie, la tendance étant d’apporter un peu moins de protéines qu’avant, un peu plus de lipides. Les laits dits “de croissance” proposés entre 1 et 3 ans paraissent de ce fait plus adaptés.
De même, au moment de la diversification, il faut essayer de respecter les apports protéiques communément admis comme optimaux en fonction de l’âge de l’enfant.
Dès le plus jeune âge, éviter d’habituer l’enfant au goût du sucre. Pas de rajout de sucre ou de miel dans les yaourts et compotes. Habituez l’enfant à boire de l’eau pure sans sucre.
Un peu de sport ?
Si une tendance au surpoids se dessine entre un et deux ans, favoriser l’activité physique. Inciter l’enfant à bouger, éviter de multiplier les périodes où l’enfant est statique. Un enfant de 18 mois peut participer à une activité collective de gymnastique par exemple.
Rétroliens/Pings