Les crises d'opposition
La crise d'opposition est une période où Bébé va tester son ascendance psychologique sur Maman et Papa.Vous remarquerez, sur tous les ouvrages traitant des Bébés, que l’on vous dit de ne jamais forcer Bébé à manger. Certes, on ne force pas un Bébé de quelques semaines ou de quelques mois que ce soit pour manger ou pour quoi que ce soit d’autres sous peine de le bloquer psychologiquement.
A partir de 12 mois
Néanmoins, à partir de 12-14 mois pour les précoces et de 18 mois pour les Bébés dans la norme, la crise d’opposition s’installe.
La crise d’opposition est une période où Bébé va tester son ascendance psychologique sur Maman et Papa. Le “NON” s’installe et devient systématique rapidement sans que Bébé n’en comprenne réellement la signification.
Bien sûr Maman est très souvent la première à craquer, on le sait, Maman étant plus proche que Papa de Bébé, elle craque plus facilement. Papa, lui, est souvent moins “tolérant” au regard des crises de Bébé et devient plus intransigeant.
Ce n’est pas là le moment de philosopher sur le comportement de Maman et Papa, car l’intransigeance, l’intolérance et la passivité n’ont pas leur place dans l’éducation de Bébé.
La fermeté et la complicité sont de rigueur. Maman et Papa doivent être solidaires et souples dans leur comportement face aux crises d’opposition de Bébé.
Pour le repas, ne pas forcer Bébé consiste à ne pas lui “fourrer” la nourriture dans le bec sous l’excuse du “il faut qu’il mange” .
LE NON !
Ce qu’il faut faire et ce qu’il faudra faire pendant toute votre vie de parents, c’est expliquer le pourquoi du comment.
Pourquoi Bébé doit-il manger ?
Pour grandir, pour marcher mieux, pour pouvoir jouer ! Voilà de bonnes raisons. Il faut arrêter de croire que nos enfants sont bêtes et qu’ils ne comprennent rien avant d’aller à l’école. C’est faux. Dès qu’ils apprennent à parler ou balbutier, ils commencent à comprendre la signification des mots et comprennent très vite ce que Maman ou Papa sont en train de dire.
Il faut donc être ferme mais souple. Si Bébé a déjà mangé suffisamment, il ne s’agit pas de le brusquer pour finir son assiette. Il faut lui expliquer qu’il faut manger et c’est à vous de contrôler les quantités. Rien ne sert de chercher à le faire manger plus qu’il ne faut, cela ne fera que l’entraîner dans la spirale de l’obésité. Vous connaissez votre enfant donc vous êtes capables de savoir quelle dose il mange habituellement lorsque tout va bien. Et tenez-vous à cette “dose” pré-établie en tentant de le faire manger au moins 70 % de son assiette.
Un Bébé ne se laissera jamais mourir de faim mais le fait de s’opposer à lui au moment des repas vous permet d’asseoir un peu plus votre autorité et d’éviter tout débordement.
En cas extrême, si vous voyez que Bébé s’oppose avec virulence, n’allez pas plus loin et tentez de remplacer le repas en question par un autre, même s’il s’agit de lui faire prendre des laitages ou des fruits plus que d’habitude.
Relativisons ensemble !
Les crises d’opposition peuvent aussi cacher un autre mal latent.
En effet, à quel moment sommes-nous, nous adultes, grognons et non réceptif aux autres… lorsque nous n’allons pas bien.
Pour Bébé, il en va de même.
Son humeur est massacrante alors essayez aussi de déterminer si cela n’est pas lié à un autre problème. Une perte d’appétit qui entraîne une confrontation entre Bébé et Maman est peut être lié à un petit rhume en préparation ou des douleurs dentaires… transformez-vous en enquêteur afin d’éviter de prendre la mauvaise piste et de vivre ou de faire subir un moment difficile à Bébé.
C’est un peu raccourci et dépassé de dire que les bébés (et pas le bébé, parce qu’il n’y a pas un prototype de bébé) sont plus proches de leur mère que de leur père… ça dépend des familles, et ça dépend surtout des discours qui sont véhiculés sur des blogs et autres médias ou réseaux sociaux… avançons sur ces clichés, au moins pour nos enfants.
Bonsoir,
Ici nous parlons de Bébé à la troisième personne afin de recentrer l’attention sur l’enfant et non de banaliser en adressant le discours en mode pluriel. Effectivement tous les bébés sont différents d’où le fait de l’adresser en mode particulier. Chaque parent relativisera sa situation.
Pas de cliché ici. Je suis un Papa qui constate avec un intérêt particulier (créateur de Bebe-conseil) depuis maintenant 22 ans et qui voit bien que même si les situations peuvent évoluer à la marge, le rôle de la mère est prépondérant sur les enfants en bas âge. Mais ce n’est plus comme avant, les Papas commencent à prendre leur part. Même cela reste à la marge encore aujourd’hui.
Et je vous rejoins, cela dépend des familles… imaginons ensemble un site internet de conseil aux parents qui serait capable d’adapter son discours en fonction de la famille qui consulte ce site.
Génial non ? En fait pas vraiment qui serais-je dans ce cas pour m’immiscer tel que je sois informé de ce qui se passe chez vous…
Donc forcément le discours est plutôt généraliste.
Mais votre intervention titille ma curiosité, je vais réfléchir à l’adaptation de cet article… ou pas :).